Les émissions et la consommation d’énergie du secteur technologique augmentent avec l’essor de l’IA

 

L’IA, cet ami qui nous pollue : Le rapport qui a fait couler beaucoup d’encre… et de carbone !

*Par un observateur bienveillant*
*8 juin 2025*

Ah, l’intelligence artificielle ! Ce doux rêve qui promettait de nous libérer de nos tâches quotidiennes pour nous plonger dans un océan de biens matériels… Le dernier rapport du Greening Digital Companies 2025 est tombé et, surprise, la réalité est un peu moins rose — ou devrait-on dire, un peu plus carbonée.

Dans un monde où les mégadonnées s’accumulent plus vite que les empties de café des informaticiens, les émissions de carbone du secteur technologique sont en train de flirter avec des sommets vertigineux. D’après l’Union internationale des télécommunications et la World Benchmarking Alliance, alors que l’IA prospère, la consommation d’énergie fait de même, s’élevant de 12 % par an. Oui, même votre grille-pain serait jaloux de cette ascension fulgurante.

En l’an de grâce 2023, l’impact environnemental des entreprises numériques était tel qu’il représentait 0,8 % des émissions mondiales liées à l’énergie. Quatre grandes entreprises, archétypes de l’IA, ont vu leurs émissions grimper de… tenez-vous bien… 150 % depuis 2020. Fascinant, n’est-ce pas ? Comment en vouloir à ces entreprises d’essayer d’alimenter en énergie un cerveau numérique vorace ? Cela doit sûrement être le prix à payer pour voir des robots danser la macarena !

Néanmoins, le tableau n’est pas entièrement noir. Le rapport fait l’éloge d’un certain nombre d’initiatives, mais croyez-vous vraiment que des entreprises qui consomment l’équivalent de la fée Électricité sur son meilleur jour allaient rester les bras croisés ? Non ! Elles se donnent l’illusion de la responsabilité en fixant des objectifs d’énergies renouvelables, et même en publiant quelques rapports sur le climat, au cas où quelqu’un se mettrait à examiner leurs performances (mention spéciale au fond d’armoire, pour les documents perdus).

Bien sûr, avec 23 entreprises se vantant d’utiliser 100 % d’énergies renouvelables, on peut s’interroger : est-ce qu’elles ont placé leurs serveurs sous des panneaux solaires magiques ? Peut-être ont-elles découvert le pouvoir de la photosynthèse ?

Et n’oublions pas les « entreprises courageuses » qui s’attaquent à leur empreinte carbone ! À l’allure où ces sociétés avancent, nous devrions approcher des émissions nettes nulles vers… disons… 2050, juste à temps pour la prochaine révolution technologique.

La directrice de la recherche de l’Association mondiale des entreprises, Lourdes O. Montenegro, vous serve un plat bien cuisiné : les entreprises numériques disposent des outils pour mener la transition climatique, mais leur enthousiasme est plus que mesuré. Peut-être devraient-elles engager un coach de motivation ?

En résumé, le rapport sur l’écologisation des entreprises numériques est comme un bulletin scolaire : il fait état de progrès, mais il reste des efforts à fournir. Qui aurait cru que l’IA viendrait avec son lot de nuages, non pas de données, mais de carbone ? Comme quoi, même les meilleurs amis peuvent parfois nous laisser un goût amer. À quand une intelligence artificielle écolo ?