
Los Angeles au bord du gouffre, Trump sauve la ville avec des militaires !
En ce lundi mémorable du 9 juin, Donald Trump, le sauveur à toupet doré, a décidé de déployer des militaires de la Garde nationale à Los Angeles. Oui, vous avez bien entendu ! D’après notre Président en exercice, sans cette intervention héroïque, la cité des anges aurait été rayée de la carte. Un exploit à ajouter à son palmarès déjà impressionnant d’activités controversées.
Lors d’une de ses brillantes sorties sur sa plateforme bien nommée Truth Social, Trump n’a pas seulement sauvé Los Angeles, il a également distribué quelques flèches acérées à l’encontre du gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, et de la maire de Los Angeles, Karen Bass. Ces deux-là seraient, selon lui, des champions de l’incompétence, à tel point qu’il serait préférable de mettre leur photo sur les bouteilles de shampooing pour éviter tout contact prolongé.
Alors que la mégalopole californienne était envahie par des manifestations à propos de sa politique migratoire, Trump a jugé bon de traiter les manifestants d’« agitateurs professionnels » et d’« insurgés ». Car, après tout, rien ne dit « paix et harmonie » comme des soldats en treillis en rupture de stock et des barricades camouflées derrière des slogans pacifiques.
Ce qui s’annonçait comme une petite crise locale s’est rapidement transformé en un exercice de « survivre à Los Angeles », ultime série de télé-réalité, avec Trump aux manettes. Et pour couronner le tout, il a tenu à ne pas préciser s’il comptait déclarer l’état d’insurrection, laissant planer un voile de mystère digne d’un bon vieux feuilleton.
Dans le même temps, l’ONU, cette institution qui semble se demander depuis des décennies si elle a encore son mot à dire, a appelé à la « désescalade » des tensions. Une affirmation qui fait rêver, mais qui ne semble pas vraiment convaincre le président américain. Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, a été clair : pas de militarisation, s’il vous plaît ! Mais visiblement, aux États-Unis, la Dalida des temps modernes, c’est plutôt « l’important c’est de danser », et pour Trump, la danse se fait sur un air militaire.
En résumé, Los Angeles résiste, mais sous l’œil vigilant des gendarmes en camouflage, tandis que le président déploie son sens de l’humour et son éthique de « tout est permis » sur fond de tensions sociales. Que demander de plus à la réalité ?