
Vinted : Quand le Vintage Rime avec Arnaque !
Dans le grand bazar digital de Vinted, le vintage devient l’écrin parfait pour des arnaques digne des plus grands escrocs contemporains. Imaginez Charline, une utilisatrice pleine d’espoir, qui tombe sur un petit haut vert kaki en dentelle affiché à moins de trente euros. « Vintage » clame l’annonce, un mot qui résonne comme une promesse. Mais l’hallucination ne dure pas longtemps, la réalité la frappe à coups de photos inversées : ce débardeur n’est rien d’autre qu’un sous-produit en provenance directe d’Aliexpress !
Charline, outrée, s’empresse de partager sa découverte sur les réseaux sociaux. « Depuis deux ans, Vinted, c’est la jungle du dropshipping ! », s’exclame-t-elle. Bienvenue dans le monde où les escrocs achètent des vêtements à prix d’ami sur des sites de fast-fashion et les revendent, comme par magie, à un prix multiplié par trois. À ce rythme-là, on se demande si le son de la caisse enregistreuse n’est pas devenu la musique de fond de Vinted.
L’enquête de Tech&Co se penche sur le phénomène : un corset à 7 euros sur une célèbre plateforme est proposé à 35 sur Vinted. Oui, vous avez bien lu ! Et même, pour les plus audacieux, un influencer partage des conseils pour transformer des lunettes de ski à 3 euros en profits faramineux pendant les vacances. Entre-temps, une vendeuse, heureuse propriétaire d’une fortune en bijoux achetés à prix sacrifiés, défend son business. « Tout le monde le fait », explique-t-elle, la légalité au bout des lèvres. Un vrai chef-d’œuvre d’ironie.
Des histoires à n’en plus finir surgissent des entrailles de l’application. Laura, 21 ans, se fait avoir par un « bomber vintage » qui n’a d’autre origine qu’Aliexpress. Le chagrin est palpable quand elle déballera son colis et découvrira la vérité. Un vrai cauchemar pour celles, comme Jeanne, qui espéraient dénicher des trésors.
Face à la montée des plaintes, Vinted, tel un enfant surpris avec les mains dans le pot de confiture, assure ne pas tolérer de telles pratiques. Leur mantra : « On ne peut pas prouver que c’est une contrefaçon ». Certes, on peut se demander ce qu’il faudrait encore prouver pour qu’ils se décident à agir et quand le mot « arnaque » cessera de résonner dans les oreilles des acheteurs lésés.
Une bonne nouvelle pour finir : pour éviter de tomber dans les pièges des « faux-vintages », il est désormais possible de faire une recherche d’image inversée. Certes, cela demande une minuscule capacité à fouiller un peu plus, mais qui a dit que le shopping devait être sans embûches ? Voilà une façon agréable de rappeler que parfois, même le vintage a besoin d’un petit coup de pouce pour rester… authentique.