Donald Trump peut-il vraiment immobiliser les F-35 européens ?

U.S. Air Force F-35A Lightning II Joint Strike Fighters from the 58th Fighter Squadron, 33rd Fighter Wing, Eglin AFB, Fla. perform an aerial refueling mission with a KC-135 Stratotanker from the 336th Air Refueling Squadron from March ARB, Calif., May 14, 2013 off the coast of Northwest Florida. The 33rd Fighter Wing is a joint graduate flying and maintenance training wing that trains Air Force, Marine, Navy and international partner operators and maintainers of the F-35 Lightning II. (U.S. Air Force photo by Master Sgt. Donald R. Allen/Released)

La Guerre des F-35 : Quand Donald Trump Se Transforme en Pilote Fantôme !

Ah, la fièvre de l’armement ! En ce moment, nos voisins européens se sont même mis à collectionner les F-35 comme d’autres s’amusent à collectionner des timbres. Mais attention, en cas de petite dispute avec l’Oncle Sam, ces précieux avions pourraient bien devenir aussi utiles qu’un parapluie en kit sous une tempête tropicale !

Imaginez la scène : Donald Trump, bien installé dans son fauteuil, un doigt baladeur sur un clavier, prêt à faire claquer un petit clic pour immobiliser tous ces oiseaux de fer européens. Voilà un scénario digne des plus grands thrillers ! En vérité, 1 100 F-35 sont au garde-à-vous dans la cour de récréation des puissances militaires, prêts à décoller pour un petit tour de manège, mais sous le regard jaugé de Washington.

Les Echos nous expliquent que certains politiciens, pris d’une frénésie paranoïaque alimentée par Internet, commencent à redouter l’existence d’une sorte de « porte dérobée », cachée au milieu des 8 millions de lignes de code de ces engins. Rassurons-les : il n’existe apparemment pas de bouton jaune qui ferait crier « au sol ! » à tous ces avions. Le général belge Frederik Vansina a même affirmé avec une grande assurance : « Nous savons quand même ce qu’il y a dans nos avions. Les F-35 ne sont pas des jouets télécommandés. » En voilà un qui a l’air d’avoir réussi son cours d’éducation civique.

Cependant, chers lecteurs, ne vous laissez pas tromper par cette tranquillité apparente. Le F-35, griffé Lockheed Martin, se nourrit d’un écosystème informatique d’une complexité extrême. Imaginez une grande base de données à Eglin, en Floride, où les techniciens jonglent avec les mises à jour et la maintenance tout en gardant un œil sur chaque machine. En théorie (et c’est là que ça devient croustillant), une pirouette informatique pourrait clouer ces avions au sol. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’ils peuvent survivre jusqu’à 30 jours sans l’ombre du petit frère américain.

Pour couronner le tout, les fichiers de mission, véritables Sainte Graal des opérations, doivent être concoctés et testés aux États-Unis avant chaque envolée des F-35. Les équipes européennes doivent prendre leur billet d’avion, se soumettre à la férule des chefs américains et prier pour ne pas se retrouver avec une mission déguisée en sortie scolaire au jardin d’enfants.

En somme, la dépendance des pays européens vis-à-vis des États-Unis en matière d’armement est blessante pour leur fierté nationale. À l’approche des élections, le vrai jeu de société commence : qui aura le dernier mot sur ces F-35 ? Rendez-vous sur les réseaux sociaux pour voir le prochain épisode de cette passionnante saga !

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